CHARLIE WINSTON

  • mar. 20 mars 2012 & mer. 21 mars 2012

  • 08:02

Évènement terminé

Artiste

Charlie Winston

Billets

28.5 €

Première partie

MEDI

Organisateur

CORIDA

CHARLIE WINSTON revient…En force !

Après une chevauchée fantastique vers un des plus gros succès de ces dernières années (près de 600 000 albums vendus en France, portés par 4 singles dont « Like A Hobo » numéro 1 du top, deuxième meilleure vente de 2009 derrière les Black Eyed Peas), Charlie Winston est de retour avec l’incroyable énergie positive qui le caractérise plus que tout.
Le Hobo bohème a fermé une première boucle à Toronto en décembre 2010 au terme d’une tournée multi continents, s’est éclipsé quelques semaines en Australie où il a continué à écrire tout comme il n’avait cessé de le faire entre deux bouts de tournée et comme il le fera jusqu’à la dernière minute avant l’entrée en studio en mai.
Au total ce sont pas moins de 28 chansons parmi lesquelles il aura fallu choisir.
A l’écoute de ce nouvel album, on comprend à quel point Charlie est prolixe, incroyablement exigeant et artistiquement ambitieux.
L’album a voyagé. Comme Charlie. Enregistré en deux parties, entre LA et le studio de La Frette, endroit magique des bords de Seine, au sein duquel Feist et M ont accouché de certaines de leurs plus belles heures.
C’est à Brentwood, le village de Los Angeles que l’aventure a démarré.
TONY BERG (producteur de Beck et des Black Rebel Motorcycle Club), exégète exigeant, déjà réalisateur de l’album de MEDI, se révélera être le parfait miroir.
Assisté d’un ingénieur de génie, l’improbable canadien SHAWN EVERETT, il saura tirer le meilleur d’une l’équipe équipe fidèle et soudée.
Comme jadis le Band avec Dylan, BEN EDWARD (harmonica, flutes), DANIEL MARSALA (basse, guitare) et MEDI (batterie, voix) sont partie intégrante du son de Charlie.
« RUNNING STILL », un de ces oxymores dont Charlie raffole (the Oxymorons a même été le nom d’un de ces premiers groupe) sonne d’emblée comme une gifle sonore.
Il est même probable qu’il faudra se faire à ce son nouveau. Et y retourner.
Les quelques premiers auditeurs de ce disque foisonnant vous le diront tous: ces chansons sont addictives.
Comment ne pas avoir envie de réentendre illico « Hello Alone » alors que s’évaporent les dernières notes ? Car tout l’art et la manière de l’homme se résument en sa capacité rare de vous emmener dans des voyages sonores d’une diversité confondante.
Sur « Speak To Me », la voix est l’unique instrument utilisé (hormis le chant du coq). Au total 270 pistes de sons émises uniquement par la bouche d’un Charlie habité pour constituer un des moments de bravoure de ce disque.
Un morceau couché sur « disque dur » comme une fulgurance en vingt heures quasi non stop.
Dans « The Great Conversation » qui a longtemps été envisagé comme titre de l’album, il convoque « Herr Beethoven », et emprunte ses accords pour justifier une ambition artistique dont il est conscient qu’elle ne colle probablement pas avec l’époque. « This song here maybe too much too much to please the ear because it’s wordy and démonstrative » que l’on pourrait traduire par « votre oreille risque de friser car cette chanson est bavarde et quelque peu baroque » est à la fois un aveu, un brillant clin d’oeil et une profession de foi.
Sur « Where Can I Buy Happiness », autre titre et texte majeur aux accents quasi introspectifs, Charlie convoque une mélancolie électronique.
« Wild Ones » et « Rockin In The Suburbs » (le single canadien) empruntent à l’énergie… punk.
« She Went Quietly » et « Lift Me Gently » ballades intimes ne reposant que sur une voix, un piano ou une guitare, dévoilent un minimalisme et une émotion à fleur de peau.
Sur ce disque lumineux et serein, Charlie assume.
« Running Still » sonne comme l’album de l’état de grâce.
Un de ces disques qui permettent à leurs auteurs de confirmer les espoirs qu’avaient fait naître leur prometteur prédécesseur.

C’est bien entendu tout le mal qu’on souhaite à cet attachant personnage que l’on retrouvera sous nos latitudes dès début novembre pour quelques événements (surprise) ici et là.

Une tournée suivra dès le printemps 2012

 

: MEDI

Vous connaissez déjà Medi.

Medi est batteur, c’est du moins son premier instrument. Formé au conservatoire de Nice par André Ceccarelli, vous n’avez pas pu passer à côté de lui lorsqu’il accompagnait Charlie Winston, sur scène et sur disque. Medi est également bassiste, n’a pas son pareil pour ressusciter le Wurlitzer (piano électrique mythique des albums de Stevie Wonder) et tient la guitare comme Steve Cropper, son héros, dont les riffs émaillent les hits d’Otis Redding et de la Stax, cet autre label légendaire (aux côtés de la Motown) de soul américaine.

Qui plus est, Medi chante, et ce divinement.

Si les chansons de ce premier album solo sonnent d’emblée comme des classiques, c’est justement que Medi a « fait ses classes ». D’une humilité absolue, ce bosseur acharné a depuis plus de dix ans, de Nice à Londres en passant par Paris, mis ses multiples talents au service de la musique. Des concerts en première partie de Duffy, Supergrass et KT Tunstall à la publication en 2007 d’un premier album avec le Medicine Show. Tantôt jammeur, tantôt fédérateur d’une scène cosmopolite se pressant aux désormais incontournables sessions du jeudi soir au Café Justine rue Oberkampf. Toujours rassembleur et positif, profondément habité par la musique, et rêvant de ressusciter l’atmosphère des célèbres sessions « Soul Train » que diffusaient la TV américaine il y a encore quelques années.

 

Du haut de ses trente ans, Medi a, comme le dit de lui Tony Berg, « l’enthousiasme d’un gamin tout en assurant comme un pro ». Lorsqu’on sait d’où vient le compliment, cela se savoure. Tony Berg est un personnage éclectique éminemment respecté dans le métier aux Etats-Unis. Directeur artistique chez Geffen, il y a signé Beck et les Black Rebel Motorcycle Club. Réalisateur artistique, il a officié auprès d’Aimée Mann, PIL et Wendy & Lisa, jobs qui ont succédé à une longue carrière de musicien de session dans les seventies (le guitariste du Muppet Show, en vrai, c’était lui).

Enregistré à Brentwood / Los Angeles, dans le studio personnel de Tony Berg, Zeitgeist (archipel de quelques mètres carrés au fond d’un jardin et temple du matos vintage constitué autour de la console API sur laquelle John Lennon realisa « Mind Games »), le disque sonne comme un coup de maître.

Dans un anglais qui roule à gauche, Medi, avec l’aide de quelques amis pour les textes (Sam Semple, Charlie Winston, Vasco), évoque ses histoires de coeur et livre son âme. Dans le libérateur « You Take The Weight », il célèbre celle qui lui donne des ailes, n’élude rien des méandres du parcours amoureux et de ses atermoiements (« How Would You Do It », l’irrésistible premier single ou encore « I Know What You Did »), évoque ses doutes et espoirs (« I’m Not Giving Up », « Sooner Or Later ») ou pratique le clin d’œil non sans malice (« Excuse My French »).

Si on n’échappe pas à la comparaison avec le premier album de Lenny Kravitz, c’est forcément parce que comme lui, Medi a, sur un matériel d’époque, enregistré pratiquement seul, ne cédant la place qu’aux fulgurances de Mike Finnigan (légendaire organiste de Jimmy Hendrix) pour le Hammond B3 et au jeune Blake Mills pour ces guitares venues de nulle part.

Que ces références puissent être utilisées sans honte ni fausse modestie pour évoquer la musique de ce jeune niçois cosmopolite en dit long sur son talent.

Au final il s’agit surtout d’un disque à l’image de son auteur : solaire !

You got me (moving) premier album solo sortie janvier 2011.

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