PONY PONY RUN RUN

  • mar. 17 mai 2016

  • 13:21

Évènement terminé

Artiste

Pony Pony Run Run

Billets

29.8 €

Première partie

MARVIN JOUNO

Organisateur

ANNAPURNA MUSIC ET DECIBELS PRODUCTIONS

ASSIS / DEBOUT (placement libre, place assise non garantie)

 

En 2005, Pony Pony Run Run voit le jour sur l’impulsion des frères français Gaëtan et Amaël Réchin Lê Ky-Huong. Leur premier album, You Need Pony Pony Run Run (2009), est porté par le succès aussi fou qu’inattendu de l’hymne synth-pop « Hey You ». Depuis, leur second album éponyme a confirmé l’amour que leur portait leur public, acquis aux quatre coins du monde grâce à d’innombrables concerts. Entre temps, ils ont remporté une Victoire de la musique, un NRJ Music Award et un MTV Award. À la fin de leur dernière tournée, en juillet 2013, Gaëtan a déjà quelques idées de morceaux. Or, PPRR doit se repenser : Antonin Pierre part suivre sa propre route. Le trio redevient duo. C’est l’occasion, selon Amaël, « de se recentrer sur nous deux : en tant que frères et aussi en tant que musiciens, afin de trouver un nouvel équilibre. »

Voyage Voyage est l’album de PPRR qui s’est créé le plus naturellement. Il a été écrit lors des nombreux voyages de Gaëtan (Groenland, Japon, Belize, Chine, Australie, Islande, Laos, Malaisie, Etats-Unis, Mexique) où il a composé en avion ou dans des hôtels, sur ordinateur ou sur carnet. Le tout prend forme dès la fin 2014 avec l’apport d’Amaël et puis du fidèle Frédéric Lo, qui avait déjà réalisé leur premier disque. L’objectif : le plaisir de jouer dans le home studio de Gaëtan, situé aux Baléares. Et renouer avec la nature : « regarder les poissons, courir sur le bord de mer, se poser sur des rochers au soleil… » De ce bien-être est né un album de mélodies pop cependant très urbaines. Peut-être parce que les deux frères restent, selon l’aveu d’Amaël, des « citadins émerveillés par la nature ».

Pour Voyage Voyage, Pony Pony Run Run s’est permis de tout expérimenter, et a même souhaité garder « des traces de n’importe quoi », comme le raconte Gaëtan, tout en restant fidèle à elle-même : « D’une apparente légèreté, notre musique est construite sur plusieurs couches et offre plusieurs niveaux de lectures possibles. » D’où un album résolument pop, d’une efficacité immédiate, qui peut surprendre par son orchestration au détour d’un refrain. Car le groupe est allé mixer Voyage Voyage avec Stephen Sedgwick dans le studio personnel de Damon Albarn :

« Nous avions accès à un cabinet de curiosités rempli d’instruments venant des quatre coins du monde, se souvient Gaëtan. Nous avons pu y piocher pour certains morceaux que nous avons terminés là-bas. Comme des gamins qui s’amusent avec des jouets ! »

Puis PPRR a « laisser mûrir les choses, ce qui est un luxe », admet Amaël, avec l’aide d’autres complices comme Tristan Salvati. En tout cas, Voyage Voyage témoigne toujours de la recherche du frisson épidermique que procure les belles mélodies, ici majoritairement positives. « La mélancolie, dit Gaëtan, c’est une forme de joie viscérale qui peut également apporter la tristesse. » De la festivité de « Stop » à la conclusion aux réminiscences laotiennes de « Always The Same » (en hommage aux origines des garçons), en passant par des pistes plus introspectives comme « Berlin » et « Belong », des arc-en-ciels pop se déploient.

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