PHOENIX

  • dim. 26 mai 2013

  • 19:30

Évènement terminé

Artiste

Phoenix

PHOENIX

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38.5 €

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CORIDA

SOLD OUT

 

 

NOUVEL ALBUM BANKRUPT !

DISPONIBLE LE 22 AVRIL

 

 

Bankrupt ! est le premier album des Phoenix après quatre ans de silence. De son titre il faut plutôt comprendre la possibilité qu’un échec soit beau et  le succès un danger potentiel plutôt qu’une solution ou même une vision particulière des grands problèmes du monde. Difficile en outre d’y trouver une résonnance immédiate avec les albums précédents. Bien sûr  Phoenix y est toujours Phoenix mais ils ont joué à changer de rôle voire d’instruments.

Thomas Mars, Laurent Brancowitz, Christian Mazzalai et Deck d’Arcy ont écrit et enregistré à New York (dans un studio prêté par Adam Yauch des Beastie Boys) et à Paris. Puis ils ont mixé avec Philippe Zdar dans son studio de Montmartre. Des moments intenses. Il en résulte 10 chansons. Bankrupt! sortira le 22 Avril 2013.

 

Cet album est né de la nécessité immédiate pour Phoenix de se remettre au travail dès la fin de leur dernière tournée. Une tournée autour de Wolfgang Amadeus Phoenix, album loué par la critique, disque de Platine ici & auréolé d’un Grammy Award aux Etats-Unis. Dès fin 2010, le groupe a commencé à travailler à New York, chez Oscilloscope Laboratories (le studio d’Adam Yauch). A chercher pendant 3 mois un canevas qui pourrait conférer à cet album un nouveau langage. Et puis la France leur a manqué. Laurent Brancowitz se souvient « C’était après avoir visionné un film tourné à Paris avec des images de la Seine et de la Tour Eiffel. Je me suis senti si ému que c’en était anormal. Pour la première fois, j’aimais la France comme un étranger peut l’aimer. Quand nous sommes rentrés, c’était comme si New York nous avait permis d’être encore plus français. Nous nous sommes autorisés des références qui nous auraient parues trop premier degré avant. En s’en éloignant géographiquement nous avons réalisé que ces références si évidentes pour nous ne l’étaient pas pour tout le monde »

Alors chacun dans sa jeunesse a retracé ses influences : Jacno, Alain Bashung, , Roy Anderson, Eric Rohmer, François Truffaut, Franco Battiato, Lucio Battisti, Sigue Sigue Sputnik. Ces ascendances éclectiques ne seront pas pour autant évidentes à l’oreille.

 

Le temps des sessions new-yorkaises achevé, le groupe s’est dispersé autour du monde tout en continuant d’échanger à distance. Puis il s’est réuni au printemps 2011 au Studio d’Herbécourt à Paris pour des sessions d’enregistrement avant de rejoindre Zdar dans son studio pour le mixage fin 2012. Ce calendrier étiré a plus à voir avec une liberté de produire une musique intéressante qu’avec de la paresse ou même de la  complaisance insiste Thomas Mars. « Une fois que le succès est là, vous vous retrouvez face à des décisions étranges que vous n’aviez pas à prendre auparavant. Le luxe est de pouvoir dire non, mais c’est une lutte de dire non en permanence». De plus « Chaque seconde a compté. Nos vies ont changé. Tout était plus homérique, plus intense. Plus sentimental aussi car nous nous connaissons si bien »

 

Bankrupt ! n’entre pas dans la catégorie des musiques rapides à consommer. Ce sont des écoutes répétées qui en révèlent véritablement la complexité.

Ceci est voulu. « Cet album a plus d’épaisseur» explique Brancowitz. « Plus tu l’écoutes,  plus tu l’entends et  mieux tu saisis ce qui s’y trame. Nous souhaitions être aussi lisses et simples qu’une sphère de marbre. On n’y voit que la sphère et pourtant quelqu’un l’a polie pendant des années »

 

Cette dichotomie entre le simple et le complexe présente tout au long de Bankrupt! s’illustre parfaitement à l’écoute de chansons comme « Entertainment » ou « Drakkar Noir » à la structure  à cinq tons ou « S.O.S in Bel Air » ou « Oblique City », morceaux à l’intensité Wagnérienne.

Voulue aussi la sensation de vertige que peut procurer l’écoute de cet album »Nous ressentons nous mêmes ce vertige, cette intuition d’être sur le fil du rasoir » dit Brancowitz. « C’est quelque chose que nous aimons explorer. Au bout d’un moment on se rend compte que le plus intéressant dans la vie ne sont ni le succès, ni le triomphe. Mais bien la  possibilité que tout s’effondre. »

 

«Chaque décision prise sur chaque morceau induit une implication infinie » ajoute Mars « Nous nous battons chaque jour pour ne pas sombrer dans la facilité, se contenter du minimum. L’idée n’est pas de se rebeller mais de se débarrasser de ce danger-là. Afin d’aller de l’avant ».

 

Bankrupt ! ne résoudra aucun grand problème du monde mais peut procurer allégresse, défoulement, libération voire même être inspirant…

 

 

 

 

 

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